une vie de rêve

Par pure curiosité, je suis allée voir ce film de science fiction. Etant nulle en science, je m'intéresse aux mystères des étoiles et des galaxies.

En laissant sa fille et son fils, le protagoniste Mr Cooper s’est embarqué pour un voyage dans une galaxie éloignée. Ce voyage est très probablement sans retour. Il a laissé derrière lui la terre en pleine sécheresse, le ciel dominé par les sables quand le vent se levait… Il part avec trois collègues pour la recherche d’une nouvelle planète possible d’accueillir la vie.

Ce sont des exploiteurs qui tentent de repousser les limites humaines dans l’espace-temps. « Nous ne somme pas censés de sauver le monde, mais nous somme censés de le quitter… » C’est la théorie du vieux professeur-scientiste. « Affronter la réalité, c’est aller partir en voyage interstellar ».

Le vaisseau spatial traverse à grande vitesse dans un trou noir et il les amène dans un nouvel espace. La musique de Hans Zimmer rythme les images de l’interstellar : en échappant de l’immense vague, en cherchant à voir sa jeune fille dans sa chambre à travers du tesseract en 4D où Cooper est coincé…

« Quand je reviens, peut-être j’ai le même âge que toi » dit-il à sa fille. Il vit quelques minutes dans un espace, alors que il y a 23 ans passés sur la Terre… Il revient enfin sur la Terre. Sa fille est sur le point de mourir, alors que lui il est en pleine jeunesse comme avant. Après une brève retrouvaille, sa fille le met à l’écart. Entourée de ses enfants et ses petits enfants, elle ne veut pas mourir devant son père. 

Le désir d’explorer les limites dans notre monde est toujours le sujet de la science. On souhaite toujours découvrir les aspects inconnus. Cependant, il nous reste beaucoup de choses & humains à découvrir et redécouvrir dans notre monde, sur notre Terre.

L’histoire se déroule dans les Landes des années 1920. Deux familles arrangent un mariage pour réunir leurs terrains de pins. Thérèse Larroque devient donc Madame Desqueroux. Quant à elle, « une jeune femme aux idées avant gardistes », elle veut remettre en ordre toutes ses idées en trop. Le réalisateur ne s’attache pas à produire un film policier. Nous écoutons les goutes de médicament que Madame Desqueroux met dans le verre de son mari. Nous suivons ses pas pressés vers la pharmacie… Deux ou trois détails suffissent pour décrire son acte d’empoisonnement. Elle ne savait peut-être pas ce qu’elle voulait. Cependant, elle se rend compte peu à peu que le chemin qu’on lui a tracé est à l’encontre de son désir. L’amour entre sa belle-sœur Anne et un jeune homme Jean déclenche la jalousie de Thérèse et surtout amorce sa conquête de la liberté. La rencontre avec Jean lui fait sentir un vide d’existence dans toutes les conventions sociales.

Nous voyons une femme perdue et rebelle dans une famille bourgeoise. Une fois le chemin de liberté choisi, il faudra qu’elle le trace elle-même. Une cigarette à la bouche, Thérèse Desqueroux est confinée et amaigrie dans une chambre de bonne. Elle se libère enfin de ce confinement et part à Paris.

Lui, d’origine sénégalaise, il s’appelle « Samba » comme la danse. Elle, Alice, une professionnelle qui arrive au bout du rouleau, autrement dit « burn-out ». Elle se rejoint dans une association d’entraide aux sans-papiers et croise Samba qui vient de recevoir un refus pour sa demande de titre de séjour en France.

Sans-papier, Samba essaie de se dissimuler en s’habillant et se comportant comme les Français au milieu de mille et mille de Français dans la cohue et dans le métro…

J’ai un peu hésité à aller regarder ce film. La couleur de la carte de séjour, le long fil d’attente, les interrogations, les petits boulots que j’ai fait avec les autres étrangers… ça m’est familier. Le film a traité les sujets avec humour. Samba et Alice se sont bien trouvés ; pareil pour le copain « brésilien » et la collègue qui se veut garder la distance. Ca nous donne le sourire: on trouve l’amour en pleine galère. Eh bien, il faut être optimiste.

"Magic in Moonlight" illumine le début de mon blog. Un fameux prestidigitateur "chinois" Wei Ling Soo (Stanley) maitrise toutes les magies mystérieuses. Il sait faire disparaître un éléphant et s’évaporer devant tous les spectateurs. Mais il n’arrive pas à éclaircir le mystère derrière Sophie Beker, une jeune médium. Celle-ci peut entre en contact avec le passé avec la personne en face ou par le biais d’un objet. 

Aux yeux du magicien, il est impossible qu’elle connaisse les informations, ce qui le rend perplexe. Le monde rationnel de Stanley vacille. Il y a peut-être la tricherie. Quand la vérité se dévoile, le vrai sentiment du magicien se précise en lui-même. 

Avec sa tonalité typique, Woody Allen nous a soufflé une bulle magique.